Le première chose qui donnait envie de s'attarder dans la salle étaient l'odeur des pots de terre emplis de cèdre, d'ambre et de vanille disposés un peut partout autour dans la pièce. Posés sur des tables ou des meubles dont les tiroirs regorgeaient de plantes de toutes espèces. De la cannelle et du miel, dont les effluves capiteux rehaussaient et fixaient les odeurs tout en créant une ambiance chaleureuse. Leurs fragrances convenaient merveilleusement dans cette pièce ouverte à la réflexion et à la détente entre deux confection de potion médicinale.
Protégée de la lumière trop forte du soleil en été par des rideaux, qui laissaient entrer la fraîcheur, elle devenait aussi agréable qu'un cocon quand des volets fermaient les fenêtres en hiver, la protégeant d'un froid rigoureux. Des bougies multicolores venaient rehausser l'ensemble de leurs senteurs enflammées et de leur lumière diffuse. Des senteurs des flacons d'huiles essentielles, dont quelques goutes suffisaient pour conserver durablement l'odeur de toutes ces fleurs séchées et disposées en pots pourris, attendaient en rang sur une étagère.
En dehors des odeurs, la pièce étaient chichement arrangée, le bleu, la turquoise, le jaune, le rose, l’orange étant les couleurs de prédilection de l’intérieur des filles de la déesse. Les tissus d’ameublement étaient de couleur vive, gaie et chaleureuse, les matières sont fluides, caressantes, les accessoires dorés ou avec en perles de verre multicolores donnant à l’ensemble un effet précieux.
Les plateaux, les plats, les carafes, les bols en cuivre finement travaillés pour devenir des objets décoratifs à merveille. Les poufs et les coussins étaient partout, sur les canapés, sur les tapis, sur les chaises pour donner du confort et de l’esthétisme. Ils étaient fabriqués en tissus ou en cuir imprimés aux traditionnels motifs géométriques et par dessus tout la représentation de la Lune se trouvait dans chaque objet précieux ou non.
C'est au milieu de toutes ces senteurs paradisiaques que se tenait Brune. Assise à un table elle triait des pétales de fleurs, enlevant les fanées qui finissaient toutes à la surface d'un liquide gras aux senteurs de pin et d'eucalyptus, qui allaient ensuite rejoindre les maisons et chambres des prêtresses et novices, désireuses de parfumer leur intérieur.
Souriante ses doigts attrapaient presque avec tendresse, le doux tissu des pétales et avec précaution elle les triait par couleur senteur les mélangeaient à la myrrhe et au genévrier qui était un mélange savamment étudié pour lutter contre les mauvaises odeurs qui pouvaient se genèrer dans une maison.
Au dehors elle entendait les rares novices qui avaient demander à rejoindre l'île. Concentrée sur son travail, Brune leva la tête quand des pas se firent entendre dans l'entrée.
[hrp] pourrait-on avoir ce sujet en post-it s'il vous plait? Merci [hrp]