Celle qui se tient derrière toi - recueil de poèmes

Je suis la vie et la mort
ton début et ta fin
le réconfort et l’absence
les bras qui t’enserrent
et ceux qui te libèrent

celle qui se tient derrière toi
celle qui t’attend au tournant

je suis ta meilleure amie
je suis ton pire ennemi
j’étais là au début
je serai là à la fin
je suis la vie et la mort
l’univers et fin
je t’ai porté dans mon ventre
je te porterai en terre

celle qui se tient derrière toi
celle qui t’attend au tournant

je suis dans ta parole à nouveau libérée
dans ta gorge qui soudain se serre
dans tes larmes qui enfin jaillissent
je suis là où tu ne m’attendais pas
je suis celle qui ne t’attendait plus
celle qui sera toujours là
celle qui t’avait oublié
celle qui parlait de toi
celle qui n’est jamais venue
celle que tu retrouveras

celle qui se tient derrière toi
celle qui t’attend au tournant

ta vigilance ton inquiétude
ton ouverture et ta prison
ta lumière et l’obscurité
jamais là dans cette vie
toujours présente dans la suivante
ton univers et la fin
ta mort et ton extase

celle qui se tient derrière toi
celle qui t’attend au tournant

Quand les cendres des flammes depuis longtemps seront dispersées, Quand l’écho des tambours dans l’ombre se perdra, Quand le vent murmurera la légende des héros déchus,

J’irai...

Fouler du pied la terre de fin des temps, Ramasser la couronne des rois de jadis, Regarder couler la poussière entre mes doigts pâles,

Et...

Quand les battements de mon cœur sonneront le renouveau, Quand ma plainte funèbre portera les âmes jusqu’aux champs des braves, Quand le silence étouffera les sanglots et les brasiers funéraires,

Je cueillerai la fleur éclose entre les ruines, Je volerai jusqu’à ton domaine, Réinventer la douceur et les baisers,

Et le soleil se lèvera, Enfin.

Le chant d’Amorguen

Je suis le vent de la mer
Je suis une vague de la mer
Je suis une voix de la mer
Je suis un cerf de sept dents
Je suis un Dragon sur une falaise
Je suis une larme du Soleil
Je suis une fée parmi les fleurs
Je suis un sanglier
Je suis un saumon dans un étang
Je suis un lac dans la plaine
Je suis une colline de poésie
Je suis une flèche décochée pour la bataille
Je suis un Dieu qui forme la fumée
Pour le feu sacré pour une tête
Qui, si ce n’est moi, peut révéler
Les secrets du dolmen de pierre brune

Le Chant d'Amorguen
de la Tradition des Druides

Ecoute le chant du Barde
Celui qui voit le présent, le passé, l'avenir
Celui qui entend le mot sacré
Et se faufile dans les vieux arbres:

Je suis celui qui chante la forêt
hante les mers, traverse les montagnes
Je suis celui qui marche sur les pas de mes pères
Je suis celui qui cherche
Celui qui trouve
Celui qui doute
et croie enfin

Prêtresse Nombre de messages : 353 Date d'inscription : 28/01/2006

L'histoire de deux soeurs,

L'une est ici, l'autre habite là bas
L'une est un peu plus grande que l'autre
Deux différentes couleurs de cheveux
Deux perspectives de la vie différentes
Deux vues très différentes de leur fenêtre.
Toutes deux ont devant elles des avenirs différents
Chacune est unique de tant de façons
Chacune a sa propre histoire
Avec toutes les occupations qui s'y réfèrent
Chacune a un travail différent à faire
et des exigences différentes dans la journée
Elles ont chacune des destinations différentes
Et des chemins différents pour y parvenir
Mais...........

En dépit de tout ce qui peut être différent
Et unique chez chacune d'elles.........
Ces deux soeurs partageront toujours tant.
Elles seront ce qu'il y a de plus proche
Comme famille et comme amies unies
Durant tous les jours de leur vie

Leur amitié sera toujours douce et unique
Joyeuse quand elle peut l'être
Forte et généreuse quand elle doit l'être
Pour leur rappeler que si leurs chemins se séparent

Elles partagent le cadeau incroyablement précieux
D'être des soeurs et quand elles pensent à certaines
des meilleures choses que le monde a à leur offrir
Une bénédiction comme celle là
C'est ce qui compte vraiment dans la vie

À la Forêt sacrée

Forêt sacrée,
pays de mon essence,
comment ne saurais-je t’aimer,
toi qui as fait mon initiation et ma renaissance.
Que tes feuilles s’ouvrant et boivent le Soleil,
qu’à jamais, sous la Lune et les étoiles des merveilles,
la Clairière bénie d’autrefois,
sous le chant des bardes trouve voix.
Béni soit elle,
et moi qui marche près d’elle.

Forêt sacrée
Terre de mon âme,
dresse-toi devant moi, beauté,
et que je boive et que je ne réclame,
ta sagesse et tes mystères longtemps enseignés,
que les anciens n’ont jamais oubliés.
Jamais fut perdu ce que tu as fait naître,
de tes druides et de tes prêtresses des îles sacrées,
et moi qui suis ici, je l’ai vu renaître,
l’âge d’or jamais égaré.

Arbre des anciens,
toi qui t’élèves vers les cieux,
sagesses et connaissances, ô chant des séraphins.
Qui s’y cache dans tes replis et tes creux,
arbre de vie et de mort ?
Qu’il n’y ait aucun funeste sort,
tu enseignes le cycle éternel,
mort, naissance et retour, la danse des dunes,
vie et mort soient inscrits sur tes ailes.
N’enseignes-tu pas le cycle des lunes ?

Étoilé de lumière blanche,
royaume et trésor des dieux,
qui dans la nuit m’observent du haut de tes branches,
près de la Lune, mère des cieux.
Lumière et magie de la nuit.
Beauté et sagesse qui jamais ne fuient,
tu illumines de mystère la Forêt sacrée,
qui sous les gouttes d’eau,
enseigne ce que jamais ne cesserais-je d’écouter.

Entend-moi, esprit,
qui dans la Forêt sacrée où je suis,
moi ta sœur et ton frère,
qui m’a vue tant de fois de renaître,
avec ma Dame et mon Seigneur,
je l’ai souhaité de tout mon âme et de tout mon coeur.
Dans la Forêt sacrée,
j’y suis morte et j’y suis née.

**Aranelle**
http://www.geocities.com/enee_b/poesies.htm

Quand je regarde aux cieux
Vers mon vrai pays,
J’aimerai y voler
Comme une colombe blanche.

Aussitôt que seront
Brisées mes chaines
Je m’élèverai dans l’air
Comme une alouette.

Je passerai la lune,
Pour monter à la gloire
Au-delà du soleil, des étoiles
Je serai porté.

Le culte de la Déesse ou la vie a l’endroit

La Nature était l’eucharistie de l’Ancienne Religion,
Les saisons sa liturgie,
La Forêt son temple sacré.
La Femme sa prêtresse et son ornement, sa coupe d’élixir de jouvence.
Le plaisir son action de grâce,
Le respect de l’harmonie et des lois naturelles sa pureté.
La conscience d’être une infime parcelle de l’Univers son humilité …
La fierté d’en être partie intégrante sans en rien changer, sa gloire.
Le pacte Elémentaire son honneur et sa fidélité,
Les étoiles sa lumière,
La confiance en l’Eternel Retour son Credo …

Invocation a Morrigan

O Sombre Déesse !
En cette nuit où croît ton signe dans l'immensité du ciel,
Nous t'invoquons
O toi la Prophétesse qui annonça la léthargie du monde,
Morrigan la Triple !
Gardienne des portes du Sidh,
Viens à nous qui murmurons ton ancien nom ,
Dispensatrice de la Mort et du Plaisir,
Maîtresse des armes et de la fureur
Amante initiatrice des mystères antiques
Ecoute la voix de tes enfants, nus et assemblés selon les rites,
Ecoute notre voix, où vibre l'amour, la force et le désir !
O toi, Noire Corneille,
Effleure nos âmes du bruissement de tes ailes obscures
Couvre nous du manteau de tes secrets séculaires,
O Morrigane !
Forge notre volonté, que nous trouvions en nous les armes
Nécessaire à notre vie,
Notre appel est flèche de désir
Et notre cœur se gonfle de ta présence !
Nous te saluons et t'honorons Grand Déesse !

Invocation du Cornu

Eko, Cernunnos, écoute mon chant,
toi qui est le sang de vie brûlant dans nos veines,
toi qui est le désir et la force,
toi seigneur des sombres forêts et des lumineuses clairières,
Réponds à mon appel et incarne-toi parmi les hommes !
Crève nos front de tes cornes acérées,
Bascule nous dans ta fureur sacrée,
Que nos pieds soient sabots pour bondir à ta suite,
Fait jaillir de nos yeux la magie des forêts,
Inonde nos cœurs de ta sauvage puissance et que de nos reins jaillisse la force du Dieu-Cerf !
Gardien des chèvres,
dans les sentiers des collines sauvages,
guide ton troupeau de l'obscurité vers la lumière.
Oubliées sont les voies du Sommeil et de la nuit,
l'homme dont les yeux ne connaissent plus la lumière les cherche.
Ouvre la porte qui n'a pas de serrure !
Ouvre la porte onirique par laquelle l'homme vient à toi !
Gardien des chèvres, ô réponds moi !

Sans titre ...

Au milieu de la noirceur
Envahie de douce torpeur
Elle danse, entourée de flammes
Elle invoque de puissantes âmes

Nourrie d'amour ou de haine
Elle conjure ses malheurs et sa peine
Elle oublie sa sage et diurne vie
Et se délecte des plaisirs de ses nuits

Elle concocte de savantes mixtures
Pour elle, les plantes et la nature
Se transforment en redoutables poisons
Qui servent ses vengeances ou sa séduction

Elle en use, tour à tour
Elixirs de mort ou d'amour
Elle profère des paroles hypnotiques
Incantations et formules magiques

Elle sait caresser d'une infinie douceur
Et brûler d'une extrême douleur
Elle est la louve qui sort la nuit
Et chaque matin redevient brebis

Elle peut être la glace ou le feu
Gare à celui qui se prend à son jeu
Elle peut tout lui donner mais à la fin
Elle lui vide le coeur et le tient dans sa main

Elle est mi-ange, mi-démon
Elle est douceur et passion
Elle a survécu à tous les bûchers
Ne regrettant jamais aucun péché

Elle renferme mille et un secrets
Elle peut être sorcière ou fée
Catin, dame de coeur ou de charme
Mais encore et toujours femme..

Le Chant de Sabbat

Par Nigel Jackson ©, traduction et adaptation Tof

Le sommeil est éveil, sommeil éveillé,
Nous chevauchons bien haut dans le ciel
La sagesse est folie et la Folie est sagesse
Par l'abeille et le chat, par le chien et le lièvre,
Le Vivant meurt et le Mort vit
Nous tournons les Ciseaux et le Tamis,
La Lumière est Obscurité et l'Obscurité est Lumière
Au loin dans la nuit Mystique,
Le Haut est bas et le Bas est haut
A ceux qui cherchent le Chaudron,
Les Seigneur sont manants et les Manants sont seigneur
Nous traversons le Pont des Épées,
La Naissance est Mort et la Mort est Naissance
Nous Suivons les Chemins Souterrains,
La Mariée est Sorcière et la Sorcière est mariée
Entre les Temps Furieusement nous Chevauchons,
Le Jour est Nuit et la Nuit est Jour
Loin sur le Chemin Sorcier...

La Charge de la Mère du Mystère

Par Vivianne Crowley © 1982, traduction Lune

Je suis la Mère du Mystère ;
tout lieux, tout temps, toutes saisons sont semblables à moi.
Vous m'avez cherché dans le vent parmi les arbres,
dans les fleurs dans l'herbe,
dans les ruisseaux parmi les collines,
dans les vagues sur l'océan.

Je suis semblable à la mer,
douce et calme,
violente comme le tonnerre ;
Je suis muable et immuable.
Vous m'avez cherché dans le chuchotement des ombres,
et J'étais là.
Vous m'avez cherché sur la cîme de la montagne,
et J'étais là.
Tous les peuples des âges,
m'ont cherché,
m'ont trouvé,
et jamais mon visage n'a changé.
Dans le silence de la nuit ils m'ont appelé,
et Je les ai emmenés et donnés mon étreinte.

Je suis...

Par Moryane @

Je suis le Roi de la Chasse Sauvage, Cornu aux bois de cerf.
Je suis la Reine des Forêts, la Vierge Chasseresse toujours renouvelée. Je suis le Dieu des agapes et du vin, couronné de vigne et de raisins mûrs.
Je suis la Déesse qui danse sa danse en spirale, parmi les Étoiles. Je suis le Satyre aux pieds de bouc et à la flûte mystérieuse qui danse dans les forêts.
Je suis la Bacchante vêtue de peau de léopard qui coure parmi les bêtes.
Je suis le Dieu Soleil dans toute sa splendeur qui réchauffe et féconde la Terre.
Je suis la Lune Magnifique qui soulève les marées et qui offre Son Pouvoir aux femmes. Je suis l’Homme Vert des moissons et de l’abondance.
Je suis la Femme Changeante, la chenille, la chrysalide et le papillon. Je suis le Seigneur Sombre qui porte le Masque de la Mort.
Je suis la Mère Sombre qui coupe le fil de la Vie.
Je porte mille noms et Je n’en ai aucun.
J’ai d’innombrables visages mais Je n’en ai aucun.
Je suis Tout.
Je suis Tout et plus que Tout. Je suis le Serpent lové au sein de la Déesse.
Je suis la Déesse qui donne naissance au Dieu. Je suis le Fils et l’Amant.
Je suis la Maîtresse et l’Épouse. Je suis le Frère et le Père.
Je suis la Sœur et la Mère. Je suis le Bouc, Je suis l’Aigle.
Je suis la Biche, Je suis l’Ourse. Je suis l’Épée et la Faux.
Je suis la Coupe et la Clef. Je suis le Vent, la brise et la tornade.
Je suis la Mer houleuse et la Mer dormante. Je suis le Feu qui réchauffe et le Feu qui détruit.
Je suis la Terre qui nourrit, qui soutient. Je suis Tout.
Je suis Tout et encore plus que Tout. Je suis le Dieu Houx, le Dieu Chêne.
Je suis Dame Sureau et Dame Aubépine. Je suis le Gardien de la Terre et de la Lune.
Je suis la Terre et la Lune. Je suis Dieu.
Je suis Déesse.

Je suis Arianrhod

Par Vivianne Crowley (?), traduction Lune

Extrait de "Wicca, the old religion in the new millenium" - éditions Thorsons

Je suis Arianrhod,
du château en spirale près de la mer d'argent.
Je suis la dernière de ma race,
sans commencement et sans fin ;
car avant que tout temps et tout changement aient commencé,
ma mère la Déesse Etoile
s'étendit sur le Seigneur de l'Obscurité
et me créa.

Je suis au-delà du son et de la vision,
Je ne peux être touchée,
Je suis Celle qui se tient derrière le voile de la matière.
Ils demandent si j'existe
et je réponds que j'existe
et que je n'éxiste pas ;
mais à la fin des cycles et saisons,
que certains nomment Mort
mais que ceux qui ont levé mon voile nomment Vie,
sur les rivages de la Mer du Temps vous me trouverez,
ma tête tournée vers le vent,
marchant sur les vagues des éons et attendant
votre venue et votre départ.

En vérité, J'étais,
Je suis et Je serai,
lorsque toute chose sont effacées de votre mémoire.
Je suis quelque chose que vous possédez,
et quelque chose que vous cherchez,
Je suis la question qui est aussi la réponse ;
Je suis ce qui lie et ce qui libère ;
Je suis le commencement des choses ;
Je suis la fin ;
cherchez-moi et connaissez-moi,
car je suis Elle.

Un souffle de bruine caresse mon coeur,

et murmure à mon âme les mots qui te chantent.

Un bruissement de fougères, une fleur de lune,

Tes enchantements parfument mes rêves...

Dana, belle Dame sans Mercy,

Je t'ai tissé de nuit mon nom secret,

Je voudrais te clamer comme personne ne l'a fait !

Dana, Dame Blanche surgissant des ténèbres,

J'ai ramassé pour toi des feuilles inconnues,

et la Lune a pleuré une perle d'amour.

Dana, mon souffle de vie,

J'ai conçu mon nom comme un bijou précieux

pour orner les pans de ton manteau de nuit

Beltane

Dame des Fleurs, Vierge de l’été,
Honore notre cercle de ta douce, joyeuse présence.
Nourris nos souhaits, comme tu nourris l’enfant qui grandit en ton sein.
Sois la bienvenue, Dame, bienvenue.
Seigneur des forêts, Faucon de mai,
Cerf impétueux, enveloppe-nous de ta douce et sauvage étreinte ;
Père, frère, guérisseur, amant, ami…

Sacrée est l’union de nos Dame et Seigneur,
De leur union, le jeune Dieu est créé,
Et toute chose prospère.
Puisse cette abondance toucher nos vies,
Que nos buts puissent fleurir, également.

http://www.le-sidh.org

La fleur,doucement,s'est ouverte au soleil
Comme au ralenti,lui offrant tout son coeur,
Elle sait qu'elle vivra ce que vivent les fleurs
Et lui,tendrement,réchauffe son éveil.

Bientôt elle sera balancée par le vent
Qui caressera ses pétales irisés
Elle ondulera au gré de ses baisers
Sous le soleil jaloux de ce nouvel amant.

Mais le vent restera ce que restent les amants
Et des larmes de pluie inonderont son coeur
Elle baissera la tête,pleurera tristement
Et le soleil,fidèle,séchera sa douleur.

Quand la vie frippera sa jeunesse lointaine
Que le temps fânera les couleurs de ses yeux
Elle rejoindra la terre qui avait été sienne
Veillée par le soleil ,éternel amoureux.

Danse
de Mai
Sous la Lune,
la Lune Rousse
J'ai dansé avec le Roi Ours.
A la Nuit, la belle Nuit tombée,
Dans la verte clairière
Me suis donnée au Grand Cerf.

Fille du Vent ou Dame
Forêt,
Je danse pieds nus sur la Vie.
Je file les diamants de mes jours
Sur les vieux sentiers de la Vouivre.

Je suis fille de Mélusine,
Coupe de l'homme, arc dans la Nuit?
Chasseresse de trésors enfouis,
Amazone chevauchant la Licorne,
Je connais les dits de Mémoire,
Les herbes de Feu, les gestes d'Amour.

Le voile du Temps pour
vêtement,
Je me glisse d'un Monde à l'Autre,
Couleur de Lune et de saisons.
Je m'endors au rythme de la spirale
Et renais avec les étoiles.

Prêtresse de la Sylve,
Au coeur du Cercle de pierres
Je vibre avec l'amour
Du Roi Houx et de l'Homme Vert...

par "Marie des Bois"
http://lechaudron9.ifrance.com/beltane.htm

Prière
de Beltane
Belle éclatante
Déesse lumineuse
Répand ta lumière sur l'homme.
Lance ton appel,
Viens vers moi,
Comble à nouveau ma vie,
Rêve de merveille,
Accomplissement.
Caresse ma joue,
Caresse mes cheveux,
Sombre pré,
Pré parfumé,
Nous y trouverons l'amour,
Sans honte, sans ornement
A l'exception d'un torque d'or.
Unissons-nous enfin,
Comme dans les temps anciens.
Mots enfiévrés,
Front enfiévré,
Que j'apaiserai de mes caresses
Au bout du temps
Au fin fond de l'espace.
Je me languis de toi!
Je deviens la Déesse,
Deviens le Dieu ;
Entrelacés
dans cette danse effrénée.
Honore-les, honore-nous,
Ma coupe à ta lance
J'avais offert.
J'offre maintenant.
Viens et abreuve-toi,
mon doux amant,
Au travers des éons,
Au travers des ans,
Encore et encore
nous nous retrouverons.
Je suis toutes les femmes,
Tu es tous les hommes,
Enlacés pour l'éternité.
Tourne la roue,
tourne la roue,
et tourne encore vers moi.

Solstice d'un hiver devenue été,
Par la rencontre d'une brune tant
aimée,
Je me suis endormi tout contre un vieux chêne,
Et lors de
mon sommeil j'abandonnais toute peine,
Car à mon éveil je fus étonné
de me trouver en ce lieu,
Avalon de rêves, jamais atteinte par la
réalité, mais apparue,
En un rêve troublée où se mélait calmes et
vertus de chaque Dieu,
Une pente verdoyante d'une nature conservée,
un paradis fleuri et herbu.
Et je suis entré en ce lieu jusqu'a ce
lac qui nous appelle à l'arrivée,
Et je me présente encore une saison
en avance d'une passion,
Pour apporter le peu que je puisse en
toute ma piétreté,
Espérant prouver ma valeur a la nature d'une
union,
Une découverte d'un lieu de réserve d'amour,
De chaque
élément offert pour toujours,
D'une dame Nature tant aimée.

Poème d'amour de Solstice pour Brune.

Novice Nombre de messages : 226 Date d'inscription : 18/08/2008

Chanson douce

Citation :: Ecoute notre appel. Oh ! Déesse immortelle
Révèle ta splendeur à nulle autre pareille
Assemblés cette nuit nous te prions sans peurs
Elève nos esprits et réchauffe nos cœurs
Ta gloire court du haut des montagnes mythiques
Aux sombres profondeurs des abysses antiques
Ton rire retentit dans le lit des torrents
Tes bras sont encombrés de succulents présents
Tu fais milles offrandes de ton corps généreux
Sans jamais épuiser tes charmes merveilleux
Berce-nous de ta voix et entend nos suppliques
Pareils à des enfants en ces instants magiques
Nous t’aimons a jamais sans pudeur et sans honte
Levant nos yeux comblés vers la lune qui monte

Croissant
des cieux étoilés,
Fleur de la plaine fertile,
Onde de l'océan
qui gémit,
Être béni de la pluie silencieuse,
Entends mon chant au
milieu des pierres levées;
Ouvre-moi à ta lumière mystique,
Réveille-moi
à tes tons argentins,
Sois à mes côtés dans ce rite sacré!

prière de Brunehilde