Arrivée d'une personne

Des mois s'étaient écoulés depuis la naissance de sa fille, elle savait que son destin était de rester en ce lieu de savoir, de sagesse et de paix.
Mais, qu'en serait-il de l'enfant?

Pour l'heure, elles se promenaient toutes deux le long de la grève, la fillette dormant paisiblement, maintenue contre sa mère par une large pièce de lin qui laissait cette dernière libre de ses mouvements.

Le cœur de la jeune mère était apaisé enfin, loin du monde, de ses batailles et ses manœuvres pour la prise du pouvoir, elle avait trouvé son équilibre, rien ne pourrait jamais plus lui faire quitter ce lieu.
Elle attendait, comme beaucoup, la réapparition de dame Yvonne pour pouvoir commencer sa formation.
L'Ovatie était un art qui demandait patience et application. Déjà Sibille qui, depuis qu'elle avait mis son enfant au monde était devenue son amie, avait commencé à lui apprendre les vertus de certaines simples, mais elle avait hâte d'entrer chez les novices et de parfaire sa formation.

Toute à ses réflexions, elle faillit ne pas remarquer la masse sombre étendue sur la petite plage. Mais un gémissement à peine audible lui fit lever la tête.
Elle s'agenouilla et repoussa la lourde cape qui cachait un corps inanimé. L'homme était fort jeune, à peine sorti de l'enfance se dit-elle, mais ses multiples blessures ainsi que la lourde épée qui gisait à ses côtés, ne trompaient pas.
Il s'agissait d'un guerrier et la mère, de sa main miséricordieuse avait guidé sa barque jusqu'ici. Il respirait faiblement et un râle inquiétant s'échappait de ses lèvres chaque fois qu'il inspirait.

Le tirant un peu plus loin pour le mettre au sec, elle entreprit d'allumer un feu pour le réchauffer, elle allait devoir le laisser seul le temps de quérir de l'aide, et voulait qu'il se réchauffe. Elle détacha alors la petite fiole qui pendait à sa ceinture et, plaçant une main sous la nuque du jeune homme, fit couler un liquide ambré entre ses lèvres bleuies par le froid.
Il faudrait faire vite, mais une fois encore cette île était si calme, si désertée par tous ceux qui l'avaient fait vivre.

Elle guettait sur le visage de l'homme des signes de conscience, frictionnant ses mains et son visage en lui parlant doucement:

"Messire ... Revenez parmi nous ..."

Gnaaz se sentait épuisé,mais une dame semblait vouloir l'aider a se réveiller.
Il sentit des mains sur son visage et sur ses mains,une vois de femme se fit entendre.

Citation :

"Messire ... Revenez parmi nous ..."

Il se demandait si il rêver mais il ouvrit quand même lentement les yeux,la lumière lui fit mal au yeux et attendit de re voir car l'instant dix a vingt secondes.
Après c'est seconde écoulé,il aperçu un visage d'une femme qui essayer de le réveiller.
Il la regarda et regarda ou il se trouver,il était a coté d'un feu.
Il regarda le femme est dit.

Ou suis je?Il toussa un peu et se tordant de douleur essaya de rester éveiller.

Le jeune homme grimaça et finit par ouvrir les yeux.
Qui était-il? Elinor se le demandait mais ne demanda rien. Elle-même n'était encore ici qu'une simple invitée, attendant le retour de la grande prêtresse non sans une certaine impatience.
L'attente faisait-elle partie d'une épreuve pour jauger sa détermination, elle n'aurait su le dire ...

Elle lui sourit, le regardant avec bienveillance, à la question qu'il posa elle ne su répondre vraiment:

"Nous sommes ... Nous sommes bien loin des terres, et de ce que vous connaissiez jusqu'ici ... Sur une île."

Elle ne se sentait pas le droit de le conduire plus avant dans les terres et, passant sa cape roulée en boule derrière sa nuque, elle l'installa un peu plus convenablement, examinant l'air de rien, les multiples plaies et contusions qu'elle devinait sous le vêtement de l'homme.

"Quoique qu'il en soit vous êtes ici en sécurité, nous allons vous porter secours et vous soigner, ensuite ..."

Elle fit un geste vague de la main. Elle ne savait pas ce qui se passerait ensuite.

"Mais racontez-moi plutôt ce qui vous est arrivé ... Que je puisse vous soigner."

Les yeux turquoises le dévisagèrent, tentant de sonder l'âme du jeune homme et de comprendre les raisons pour lesquelles il avait échoué ici.

Gnaaz regarda la femme lui sourire et écouta ces paroles

Citation :

"Nous sommes ... Nous sommes bien loin des terres, et de ce que vous connaissiez jusqu'ici ... Sur une île."

Il a regarda et se demanda ou il arriva car aucune ile est censé être dans cette eau et il l'écouta encore se questionnant.
Gnaaz se laissa faire et se laisser guidé par sa douce voix.

Citation :

"Quoique qu'il en soit vous êtes ici en sécurité, nous allons vous porter secours et vous soigner, ensuite ..."

Et la regarda faire un signe la main et l'écouta ne sachant que dire.

Citation :

"Mais racontez-moi plutôt ce qui vous est arrivé ... Que je puisse vous soigner."

Il la fixa et se perdit dans son regard fixant ces yeux et dit.

Tous d'abord je me nomme Gnaaz de Borely....il toussa un peu et reprit.

J'était en voyage avec des amis et nous étions pas loin de l'étant qui apparemment mène a cette iles.
D'un coup des personnes sont sortis de tous les cotés et nous ont attaqué sans raison,nous nous sommes défendu mais ils étaient trop nombreux.
Voyant le sur nombre j'ai commencer a me frayer un chemin a travers ce combat et je suis arrivée au bord de la rive et j'y est vue une barque,je me suis mit a l'intérieur et je me suis laisser transporter.
Je ne sais pas ce qui c'est passé après,c'est le noir complet.il se remit a toussé.

Je sais juste que par chance cette ile soit la.
Mes blessures doivent être des coups de poignards que j'ai reçus.

Il soupira pensant a ses amis et regarda dans le vide sentant une larme couler le long de sa joue,car il savait que c'est amis venait de mourir.

Il la regarda fatigué la dame et l'écouta

Citation :

"Vous pensez pouvoir marcher un peu? J'aimerais vous installer dans cette cabane ..."

Il essaya de regarder ou se trouver cette cabane et la dame lui indiqua ou se trouver la cabane et l'écouta encore

Citation :

"Je vous soutiendrais d'un coté, et vous pourrez vous appuyer sur votre épée de l'autre."

Il regarda la dame basculer son enfant dans son dos et il la regarda et dit

D'accord,je me relève et allons dans cette cabane.

Il se releva grâce a l'aide de l'épée et s'appuya peu sur l'épaule de la dame mettant tous son poids sur son épée et ils se dirigèrent vers cette cabane.
Il la regarda et dit.

Quelqu'un habite cette cabane?

Elle avait conscience des hésitations qui habitaient le jeune homme, elle les comprenait, elle avait été une fugitive elle aussi, elle se souvenait de cette course effrénée de nuit, en pleine forêt, agrippée à l'encolure d'un cheval fou.

Elle tira gentiment sur le bras du jeune homme pour qu'il s'appuie un peu plus sur elle. Elle savait qu'elle était frêle d'apparence, mais ses muscles longs et déliés n'avaient pas tout perdu de leur force de jadis, lorsqu'elle maniait l'épée sur les champs de bataille aux cotés de la princesse Armoria.

Elle répondit à la question teintée d'angoisse de Gnaaz en souriant largement:

"C'est une cabane de pêcheur messire, elle est actuellement inhabitée, le temps n'est pas assez clément pour que les villageois ne s'adonnent à de telles activités.
Personne ne devrait nous déranger là-bas."

Cahincaha, ils parcoururent les quelques mètres qui les séparaient de la bâtisse, un spectateur extérieur aurait pu rire du petit groupe qu'ils formaient tout les trois, à l'allure si faible et pourtant si déterminée.

D'un coup d'épaule elle ouvrit la porte branlante, et guida l'homme sur une paillasse. Elle referma la porte et s'empressa de rallumer dans la petite niche à ciel ouvert qui faisait office de cheminée, se servant de bois flotté de pommes et aiguilles de pin pour l'alimenter.
Bientôt une chaleur douce inonda la petite pièce et elle retourna vers l'homme.

"Je ne me suis pas présentée messire, je suis Elinor et vécu jadis à Polignac en Auvergne. J'ai quitté la vie des royaumes pour venir m'installer en ces lieux de paix et de recueillement."

Elle l'aida à s'allonger et entreprit de défaire sa chemise tachée de sang ...

"Je suis navrée de vous faire subir cela, mais je vais être obligée de vous déshabiller, je dois inspecter vos blessures."

Gnaaz la suivit dans la maison et s'allongea sur la paillasse.
Il regarda la femme prendre soin de lui et l'écouta.

Citation :

"Je ne me suis pas présentée messire, je suis Elinor et vécu jadis à Polignac en Auvergne. J'ai quitté la vie des royaumes pour venir m'installer en ces lieux de paix et de recueillement."

Il remarqua que la femme qui cherche a lui enlever sa chemise pour surement le guérir et elle lui dit.

Citation :

"Je suis navrée de vous faire subir cela, mais je vais être obligée de vous déshabiller, je dois inspecter vos blessures."

Gnaaz la regarda et répondit

Je comprend,j'enlève ma chemise.

Le jeune homme commença a enlevé sa chemise et par lui même constater les blessures,il se dit qu'on l'avait pas loupé.
Il regarda la dame et lui dit

Vous savez guérir les blessures?

Il regarda ses blessures et sortie une dague de ses avant bras et lui tendis en la tenant par la lame et lui dit.

Tenez,vous avez qu'a mettre la lame sur le feu et la posé sur mes plaies cela désinfectera.

Gnaaz regarda la dame qui le refusa sa lame et elle lui dit

Citation :

"Nul besoin de
méthodes aussi extrêmes messire Gnaaz, nous devrions pouvoir vous tirer
d'affaire sas avoir recours à de si douloureuses méthodes."

Il sentit des mains se posé sur ses blessure et ferma les yeux en écoutant la dame.

Citation :

"Je vais vous
donner les premiers soins pour éviter que vous ne vous vidiez de votre
sang. Ensuite, je vous laisserais ici, et irais au village quérir de
l'aide. Je ne suis que novice ici, je préférerais qu'une guérisseuse
vous examine."

Il aquisca au derniere parole de la dame et lui dit

D'accord,je vous attend encore merci.

Il ferma les yeux et se reposa en attendent l'arrivée de la dame.

Gnaaz vit la femme qui l'avait soigné et une autre dame rentré,il essaya de se levé et la dame lui dit.

Citation :

"Ne bougez pas je vous en prie, je vous présente Dame Sibille, elle est venue pour vous examiner"

Il répondit,Enchanté dame Sibille.

Gnaaz regarda les dames et leur dit

Vous connaissez un peu la médecine?

Sibille posa sa main sur l’épaule du jeune homme pour qu’il évite de se soulever…

Je serai enchantée aussi, si je vous rencontrai en meilleur état, sur vos deux pieds messire… mais on va arranger ça, ne vous inquiétez pas…

Elle lui sourit… Je me présente donc Sibille meunière de Montluçon mais bon la farine là, n’y fera rien… je suis aussi sage-femme, là non plus, aucun intérêt pour vous mais je suis également guérisseuse enfin j’essaye… Elle regarda l’homme qui du coup, se recula…

Elle se mit à rire… je suis étudiante en médecine et je n’ai encore jamais tué personne… On va voir ça et d’ici quelques jours, il n’y paraitra plus…

L’humour, Sibille aimait en user, elle aimait taquiner pour décoincer les gens, ainsi il voyait tout de suite son tempérament et les présentations se faisaient bien plus conviviales…

Je vais vous examiner en attendant mais je vois déjà que cela ne saigne plus. Sans lui laisser le temps de réagir, elle souleva la chemise maculée et regarda de près les blessures…

Hum, cela m’a l’air propre, l’arme qui a fait ses blessures n’était pas souillée mais tout de même, il faut prendre des précautions, ne pas laisser les plaies se refermer trop vite, enfermant du mal à l’intérieur… Il vaut mieux que cela cicatrise doucement mais de manière propre.

On va déjà enlever ce linge souillé et puis vous laver avec de l’eau chaude et du savon ainsi que quelques feuilles de menthe pour leur qualité antiseptive. Je vous ferai une infusion de camomille, qui va calmer la douleur et qui a des vertus contre la fièvre aussi, vaut mieux prévenir…

Voilà, pour l’instant, il faut de l’eau chaude… Elle sourit à Elinor qui tenait la petite Maïa dans ses bras.. Tu as fait du bon travail déjà, rien que pour arrêter le sang…

Elle s’affaira à préparer une bassine pour le lavage et chercha ce qu’elle pourrait mettre à l’homme comme vêtement propre en remplacement de la chemise hors d’usage.

Gnaaz regarda la main qui l'empêcher de se levé et sans pouvoir dire un seul mot celle-çi se présenta.

Citation :

Je me présente donc Sibille
meunière de Montluçon mais bon la farine là, n’y fera rien… je suis
aussi sage-femme, là non plus, aucun intérêt pour vous mais je suis
également guérisseuse enfin j’essaye…

Il regarda la femme et se mit a reculé sous c'est paroles très peu rassurante et se sentit très peu rassurer.
Puis celle-çi rétorqua en disant.

Citation :

je suis étudiante en médecine et je
n’ai encore jamais tué personne… On va voir ça et d’ici quelques jours,
il n’y paraitra plus…

Il se dit que cette dame manqué pas d'humour et quand cette période cela ne manque pas.

D'un coup dame Sibille lui souleva la chemise et regarda les blessures.

Citation :

Hum, cela m’a l’air propre, l’arme qui a
fait ses blessures n’était pas souillée mais tout de même, il faut
prendre des précautions, ne pas laisser les plaies se refermer trop
vite, enfermant du mal à l’intérieur… Il vaut mieux que cela cicatrise
doucement mais de manière propre.

On va déjà
enlever ce linge souillé et puis vous laver avec de l’eau chaude et du
savon ainsi que quelques feuilles de menthe pour leur qualité
antiseptive. Je vous ferai une infusion de camomille, qui va calmer la
douleur et qui a des vertus contre la fièvre aussi, vaut mieux prévenir…

Voilà, pour l’instant, il faut de l’eau chaude…

Gnaaz regarda la dame est dit

Euh..et bien c'est vous la spécialiste,comme on dit se qui vous tue pas vous rend plus fort.

Il essaya de faire de l'humour,comment dire un peu raté et sourit.

Hum vous pensez avoir a disposition des vêtement propre?

Plus fort ? et bien ma foi, vous m’avez l’air bien bâti déjà… c’est pour ça que la lame a ricoché… sûrement sur vos beaux muscles saillants…

Elle continuait sur le même ton, il avait envie de s’amuser, ce qui ne lui déplaisait pas, ainsi il ne penserait pas à la douleur…

« Hum vous pensez avoir a disposition des vêtement propre? »

Oh on va bien trouver un vieux sac en toile de jute qui sert à récolter les légumes, on y fera un trou pour la tête et deux pour les bras…

Voyant l’homme de plus en plus soucieux, elle éclata de rire, en approchant la bassine d’eau chaude…

Mais non, j’ai quelques chemises propres dans mon sac de voyage… Bon on ne dira à qui conque que vous portez des chemises de femme mais vous verrez l’avantage, l’endroit où moi j’ai quelques arguments de femmes, vous laissera de l’aisance… et puis les petites touches de broderie, de dentelle, vous verrez, ce n’est pas si désagréable…

Promis, on ne dira rien… Elle avait, pendant sa discussion, commencé à laver le torse de l’homme… doucement, sans le brusquer… mais elle ne put s’empêcher d’ajouter

Oh vous avez la peau douce, j’espère que vos conquêtes sauront apprécier cette qualité et qu’elles ne feront pas la tête en découvrant vos cicatrices.

Ses mains de meunière avaient la qualité d’être douces elles aussi peut-être la farine lui avait-on dit, et ses gestes méticuleux évitaient quelques souffrances. Elle continua usant du savon et apposant la menthe humide sur les plaies qu’elle utilisait comme compresses.

Citation :

Oh on va bien trouver un vieux sac en
toile de jute qui sert à récolter les légumes, on y fera un trou pour
la tête et deux pour les bras…

D'un coup il se sentit pas rassuré et la regarda et elle retorqua

Citation :

Mais non, j’ai quelques chemises propres
dans mon sac de voyage… Bon on ne dira à qui conque que vous portez des
chemises de femme mais vous verrez l’avantage, l’endroit où moi j’ai
quelques arguments de femmes, vous laissera de l’aisance… et puis les
petites touches de broderie, de dentelle, vous verrez, ce n’est pas si
désagréable…

Il se dit qu'il aura tous vue,en même temps que dire,on est dans une ile perdue et pour l'instant il a vue que des femmes donc pas étonnant qu'il se retrouve avec une chemise de femme.

Il sourit et sentit qu'elle commencé a lavé son torse en évitant de li faire mal et d'un coup la dame lui sortit une phrase inattendu.

Citation :

Oh vous avez la peau douce, j’espère que
vos conquêtes sauront apprécier cette qualité et qu’elles ne feront pas
la tête en découvrant vos cicatrices.

Il sourit et sentit que les mains de Sibille était aussi douce et dit.

Et bien a vrai dire cela fait longtemps que je n'es pas eu de conquêtes.
Donc sa devrai pas trop déranger les cicatrices.

Gnaaz sourit et dit.

Non seulement vous allez réussir a me mettre une chemise de femme et en plus vous savez soigné et cela délicatement.

Avez vous d'autres qualité?

Il essaya d'êtres ironiques et ne sentit même pas que la dame lui appliquer de la menthe sur ses plaies.

Pas de conquête, vous m’étonnez avec un si joli minois… mais sachez que les dames en général aiment les cicatrices, du moment qu’elles soient mystérieuses.

Elle lui sourit. Vous pourrez en faire un sujet de conversation, raconter vos exploits, passer pour un héro enfin avant, il faut vous remettre debout…

J’ai réussi à vous mettre une chemise de femme car je sais être convaincante… en fait, vous n’aviez pas le choix non ?

D’autres qualités ? et bien la détermination en est une ? Si c’est le cas, j’ai la ferme intention de vous remettre sur pieds rapidement afin que vous me racontiez votre récit… Après tout, même si vous n’êtes pas un héro, je serai curieuse de savoir ce qui vous est arrivé et comment connaissez vous Avalon… Ah tiens curieuse encore une qualité ?

Les plaies étaient propres, elle les sécha délicatement, elle frottait ses mains pour que celles-ci ne soient pas trop froides et réfléchit au moyen de faire une sorte d’onguent avec les moyens du bord… En attendant, il devait se reposer et rester sur la paillasse sans bouger.

Voilà, je vais faire une préparation qui nécessite un peu de temps, en attendant, vous allez vous reposer, sans vous redresser car je ne vais pas refaire le bandage tout de suite. Soit vous dormez, soit vous nous racontez… Je suis sûre qu’Elinor souhaite aussi connaître votre histoire… et puis on a le temps, vous pouvez la prendre dès le début… Elle sourit malicieusement… Déjà où avez-vous vu le jour et où est votre famille ?

Elle avait prit son grand manteau qu’elle lui avait glissé comme une couverture et se mit à la table de la petite pièce non loin de lui pour l’écouter, utilisant un morceau de bois et un bol pour écraser quelques plantes.

Gnaaz sourit

Et bien pour commencer,je suis née a fecamp en normandie,il y a peu j'y est déménagé pour habité a verneuil en Alençon.

Puis a vrai dire,je n'est pas de famille il me reste que mon nom rien de plus.

Et je vais vous redire comment,je suis arrivée ici comme je l'es déja dit a dame Elinor.

Citation :

J'était en voyage avec des amis et nous étions pas loin de l'étant qui apparemment mène a cette iles.
D'un
coup des personnes sont sortis de tous les cotés et nous ont attaqué
sans raison,nous nous sommes défendu mais ils étaient trop nombreux.
Voyant
le sur nombre j'ai commencer a me frayer un chemin a travers ce combat
et je suis arrivée au bord de la rive et j'y est vue une barque,je me
suis mit a l'intérieur et je me suis laisser transporter.
Je ne sais pas ce qui c'est passé après,c'est le noir complet.Je sais juste que par chance cette ile soit la.
Mes blessures doivent être des coups de poignards que j'ai reçus.

.

Sibille écouta le récit du jeune homme… Pas de famille mais des amis, peut-être s’inquiétaient-ils pour lui ? Il ne fallait pas qu’ils puissent trouver eux aussi la barque…

Avalon devait être protégée, seuls certains avaient le droit d’entrer, la grande prêtresse était la garante de la sécurité des brumes protégeant l’île mais malgré tout, il pouvait y avoir danger.

Messire Gnaaz, je ne sais pas pourquoi les brumes vont ont permis de venir jusqu’à cette île, elles ont peut-être jugées, si elles ont ce pouvoir, que vous étiez mal et qu’il vous fallait de l’aide et ça je le comprends. La déesse est la représentante de la nature entière, protégeant le faible, le malade, le pauvre s’il le faut et vous avez votre place parmi nous.

Aucune famille dîtes vous ne vous cherchera mais que pensez-vous de vos amis ? Ne vont-ils pas tout faire pour vous retrouver ? mettant en danger la protection divine de cette île ?

J’aimerai qu’une fois que vous irez mieux, vous prépariez une missive pour les rassurer, pour leur dire que vous êtes entre de bonnes mains, qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter, et que plutôt, ils se concentrent à rechercher les vils brigands qui vous ont poignardé.

L’onguent était fini, un peu d’huile d’amande douce en avait fait une crème odorante et douce. Sibille releva le manteau et souleva les linges mis en attente. Elle appliqua du bout des doigts, toujours délicatement sur toutes les blessures ce remède, souriant à voir quelques petites grimaces sur le visage du jeune homme…

Etes-vous chatouilleux ou bien mes mains sont froides ? Reprenant son air taquin et utilisant toute sa douceur à ne pas le faire souffrir inutilement…Elle posa ensuite en bandages très peu serrés, les linges propres repliés. Puis remis le manteau pour qu’il n’ait pas froid.

Voilà, pour l’instant, c’est tout ce que je peux faire. Vous pouvez vous endormir, ou bien comme vous le souhaitez continuer à nous parler mais sans bouger et sans vous épuiser. Elle s’était assise près de lui, regardant ses traits si fins, cherchant à savoir s’il ne ressemblait à personne de sa connaissance. Pas de famille, ça n’existait pas…même éloignée, on avait toujours des liens, mais la Normandie, elle n’en connaissait rien, sa curiosité s’en trouvait un peu échaudée.

Citation :

Messire Gnaaz, je ne sais pas pourquoi
les brumes vont ont permis de venir jusqu’à cette île, elles ont
peut-être jugées, si elles ont ce pouvoir, que vous étiez mal et qu’il
vous fallait de l’aide et ça je le comprends. La déesse est la
représentante de la nature entière, protégeant le faible, le malade, le
pauvre s’il le faut et vous avez votre place parmi nous.

Aucune
famille dîtes vous ne vous cherchera mais que pensez-vous de vos amis ?
Ne vont-ils pas tout faire pour vous retrouver ? mettant en danger la
protection divine de cette île ?

J’aimerai qu’une fois que vous
irez mieux, vous prépariez une missive pour les rassurer, pour leur
dire que vous êtes entre de bonnes mains, qu’il n’y a pas lieu de
s’inquiéter, et que plutôt, ils se concentrent à rechercher les vils
brigands qui vous ont poignardé.

Gnaaz la regarda est dit

Oui,je leur écrirai certes.

Il la regarda lui déposé sur ses plais de la crème et grimace un peu.

Puis rit a c'est propos est dit.

Et bien,je dirai chatouilleux.

Gnaaz la regarda et s'assied et dit.

Tout d'abord merci,puis je serai heureux que continuer cette discutions.
Puis ne vous en faites pas je le dirai a personne pour l'ile.

Cette ile ma sauvé et je la respecterai.

Il lui sourit.

Elle s'était absentée le temps de nourrir Maïa ... Assise sur un rocher, le dos appuyé au mur Est de la petite cabane de pêcheur, elle avait dénoué les liens qui fermaient son corsage et avait présenté son sein à la fillette qui se mit à boire goulument.

Ses yeux allaient de l'enfant aux eaux paisibles du lac, miroirs luisants réfléchissants la nature environnante ...
Elle aurait ses yeux, déjà le gris c'était éclaircis et des paillettes vertes s'immisçaient dans l'iris qui virait au bleu pervenche. Regard captivant qu'Elinor ne se lassait pas de contempler, cherchant à y trouver les réponses aux questions qui la harcelait chaque nuit une fois la nuit tombée.

Peu à peu Maïa s'endormit et la jeune mère la redressa sur son épaule en lui tapotant tendrement le milieu du dos, petite chose si fragile ...

Se rajustant, elle retourna à l'intérieur, souriant à Sibille qui venait de terminer ses soins et enjoignait le naufragé à écrire à ses proches pour les rassurer de son sort.

Les regardant tout deux elle lâcha, presque pour elle-même, sans même sans apercevoir:

"Vous ne pourrez pas rester ... Yvonne absente, vous devrez quitter les lieux dès que vous serez sur pieds"

Sibille avait rit lorsque son jeune patient avait dit qu’il était chatouilleux et avait vu dans son regard qu’il ne faisait pas une promesse en l’air…

Elle allait lui répondre qu’elle lui faisait confiance quand Elinor et sa fille rentrèrent dans la petite cabane…

"Vous ne pourrez pas rester ... Yvonne absente, vous devrez quitter les lieux dès que vous serez sur pieds"

Sibille se tourna alors vers elle et la regarda un peu surprise.

Elinor, il a promis et j’ai l’impression qu’il est sincère… Dès qu’il sera en état, je l’aiderai à repartir par la barque car moi aussi, je suis attendue. Même si le temps ici s’écoule différemment, qu’il n’y parait pas plus d’une seule journée d’absence de l’autre côté des brumes moi je le trouve long ici sans mon fils et mon tendre…

Je vais le remettre sur pieds du mieux que je puisse et avec du repos, je pense qu’il sera apte à repartir d’ici 3 jours, ne soit pas inquiète pour l’île… Elle a des forces insoupçonnées.

Elle sourit à la jeune mère et regarda la petite Maïa.. De plus en plus jolies toutes les deux, n’est-ce pas messire ?

Elle sourit malicieusement reprenant son air taquin.