Arrivée d'une personne

Gnaaz s'était assoupi,il se reposé un se qui lui ferai pas de mal.

Il rêve de se qu'il s'était passé et se réveilla en sursaut puis se recoucha pour retrouver le sommeil.

Qui ne te tarda pas a revenir pour l'emmener au royaumes de Morphée.

Il n'entendait rien de se qui se passé dehors,il était trop fatigué....

Sibille semblait convaincue qu'elle souhaitait chasser le jeune homme sans autre forme de procès, or il n'en était rien. N'avait-elle pas dit: "dès que vous serez sur pieds"? Elle qui avait passé son temps à venir en aide aux autres était un peu surprise que Sibille se méprenne à ce point sur ses intentions ... Avait-elle a ce point changé?
Elle haussa les épaules et s'adressa au jeune homme:

"Comprenez-moi messire, rien ne me ferait plus plaisir que vous preniez le temps nécessaire à votre pleine guérison, de plus je suis un peu rouillée et il m'aurait plu de faire quelques passes d'arme en votre compagnie"

Un sourire malicieux étira ses lèvres pleines, un des premiers lui semblait-il. Elle poursuivit:

"Seulement je ne suis moi-même qu'une invité en ces lieux et ne puis décider de votre sort sans en référer à Dame Yvonne"

"3 jours, Elinor et ensuite nous le remettrons dans sa barque et la déesse alors aura en toi la plus agréable des compagnies avec ta fille et quand Yvonne reviendra, tout sera en ordre."

Elle hocha la tête en signe d'assentiment et se tu, laissant Sibille la rassurer quand à un éventuel retour de Dame Yyonne. Le jeune homme s'était assoupi et Sibille déjà quittait la petite cabane. S'arrêtant sur le pas de la porte elle la regarda un instant.
Elinor lui sourit et lui dit:

"Ca va aller Sibille, ne t'inquiètes pas pour moi, j'ai survécu à bien pire, et pour une fois dans ma vie, je ne suis plus seule."

Elle tourna la tête vers sa fille qui dormait paisiblement, se demandant encore comment une telle chose avait pu se produire. La mère avait parfois un humour particulier, mais si elle avait eu de grosses difficultés à accepter son état, elle était tout à fait rassurée aujourd'hui et remerciait chaque jour la grande mère pour ce cadeau qu'elle lui avait laissé ... Un petit bout de lui ...

Gnaaz se reposé et passer une sieste très agité ,hélas dans son sommeil il n'entendit pas se que disait dame Elinor.
Il sentit une main se poser sur son front et étrangement ceci le calma.

Le jeune homme continua de se reposé et au bout d'un moment,il se réveilla.

Il constata que dame Sibille dormais non loin de lui et la laissa se reposé,il la regarda se reposé et ne dit rien pour ne pas la réveiller.

Combien de temps était passé ? Elle n'en savait rien. Mais tout à coup sa main glissa et elle se réveilla.

Elle cligna des yeux, la pénombre était tombée dans la pièce et le silence régnait. Elle se dirigea bien vite vers la cheminée ou les dernières braises se mourraient...

Oh il était temps je crois... Nous allions avoir froid d'ici peu. Elle se remit à refaire le feu, qui apporta chaleur et lumière dans la pièce. Elle remit à chauffer dans le chaudron de l'eau. Puis alluma quelques bougies. Elle en apporta une vers le blessé toujours allongé.

Elle le regarda, il avait les yeux ouverts et avait l'air mieux.

Bien dormi ? Je crois que moi aussi je me suis assoupie. Elinor n'est pas rentrée, je pense qu'elle va rester au village avec les autres. Avez-vous faim ? Je vais faire une soupe de légumes, je pense que cela nous fera du bien.

Elle posa sa main sur son front, il n'était pas chaud, elle sourit, pas d'infection. Je m'occupe des légumes et pendant qu'ils cuisent je vous change votre pansement.

Gnaaz la regarda faire et se trouver gêner de rien faire et d'être au petit soin et il la regarda et dit:

Si vous voulez je peux vous aidez a faire la soupe,je suis pas habituer a ne rien.

Gnaaz lui sourit et reprit:

Oui j'ai bien dormit,une bonne soupe fait pas de mal.
Cela est bien que je n'est plus de fièvres,en tous cas je vous remercie car vous êtes la pour m'aider,je vous suis redevable a vous et dame Elinor .

Gnaaz la regarda faire.

Sibille sourit au jeune homme quand il proposa son aide.

Et bien de l’aide oui pourquoi pas mais vos blessures sont encore fragiles, si je vous permets de vous assoire, vous devez me promettre de ne pas trop bouger sauf vos mains, j’aimerai bien voir un homme éplucher des légumes moi.

Elle vint près de lui et l’aida à se relever lentement et à s’installer à la table de la pièce.

Sachez que vous n’êtes redevable vis-à-vis d’Elinor et de moi que de protéger notre île, en ne révélant pas le moindre souvenir sur la manière de l’atteindre. Je vous aiderai à repartir par un autre chemin, ainsi vous n’aurez pas souvenir non plus.

Quant à la fièvre, je me prononcerai demain matin, après une bonne soupe, le changement de vos pansements et une bonne nuit de sommeil. Peut-être même que si tout va bien, vous pourrez repartir dès après-demain matin. Deux nuits pour vérifier que tout va bien, seront peut-être suffisantes.

Bon allez, c’est pas le tout mais si nous n’épluchons rien, nous n’aurions rien dans notre soupe. Elle sourit et se mit à l’œuvre, l’eau déjà montrait quelques petites bulles prête à cuire le tout.

Gnaaz la regarda et se leva lentement et va s'installer a la table.

Et bien,je ne dirai rien promit.
C'est gentil de m'aider a retrouver mon chemin,j'espère que sa ira mieux pour la fièvre.

Gnaaz se mit a éplucher les légumes et éplucha le plus qu'il pouvait.

Et vous comment cela se fait que vous êtes venu ici?

Sibille était peut-être naïve mais elle voulait toujours croire en l’honnêteté des gens et de leurs promesses et quand Gnaaz promit, elle le remercia d’un sourire.

Ne présumez pas de vos forces et ainsi la fièvre ne viendra pas gâcher votre guérison… Elle regarda ses mains malhabiles prendre les légumes et faire de belles épluchures, les plus longues et épaisses qu’elle ait vu…

Elle se mit à rire et ajouta Et bien, nous allons avoir des petits légumes pour la soupe à cette allure là et avec cette méthode… Mais ce n’est pas grave, c’est l’intention qui compte et puis pendant que vos mains sont occupées, vous ne pensez pas à vos douleurs…

Elle, avait quasiment fini le tas qu’elle avait mis devant elle et prenant le tout, alla laver les légumes avant de les jeter dans le chaudron. Elle reprit alors sa bassine où elle mit de l’eau chaude et propre pour refaire les soins de l’homme qu’elle aida à venir se rassoire sur sa couchette.

Voilà, maintenant, je vais refaire vos pansements. Et vous comment cela se fait que vous êtes venu ici ?

Je vois qu’il n’y a pas que les femmes qui sont curieuses, c’est une longue histoire vous savez ? Elle avait enlevé les bandages qui entouraient son torse et doucement, le fit s’allonger pour laver et soigner les plaies.

Je suis venue ici en fait, amenée par une femme, une femme très bonne qui ne savait pas sûrement à ce moment là, qu’elle me sauverait la vie ainsi que celle de mon fils mais qui m’a permis de penser à cette petite vie qui grandissait en moi et à l’avenir qui pourrait être, encore joyeux si je me donnais la peine d’y croire. A cette époque, je ne croyais plus en rien, ni à la vie, ni à l’amour et je refusais même de revoir mes amis. Cette femme rencontrée par hasard était une inconnue qui ne me jugeait pas mais qui me tendait la main seulement pour que je puisse continuer à vivre.

Elle repensait à ce moment, qui était si loin et si proche en même temps, elle avait pensé à quitter le monde, trahie par l’amour et abandonnée une nouvelle fois et ses yeux restèrent un instant dans le vague, laissant faire ses mains pour laver doucement les plaies de l’homme.

Avant de rejoindre la grande prêtresse et ses futures sœurs à l'école des novices, Elinor prit le temps de rapporter des victuailles au blessé et à Sibille qui devaient avoir faim.
Une bonne odeur de légumes en train de mijoter l'accueillit sur le pas de la porte et elle sourit largement en disant:

"Je vois que l'on ne se refuse rien!"

Le sourire ne quittait pas ses lèvres et elle s'adressa à Sibille:

"J'aurais du me douter que tu ne resterais pas sans rien faire, une soupe ... c'est une excellente idée! Je vous ai rapporter du pain frais, du fromage, et un peu de charcuterie..."

Elle sorti ses victuailles de sa besace puis, avec précautions, elle détacha l'étoffe qui maintenait Maïa contre sa poitrine et l'allongea. Elle se pencha pour déposer un baiser léger sur le petit front lisse qu'aucun mauvais rêve ne venait perturber et sourit, le cœur débordant d'amour.
Levant les yeux vers Sibille elle lui dit:

"J'aimerais la laisser à tes soins le temps d'aller à l'école des novices et voir comment je pourrais m'organiser. J'ai déjà envoyé un pigeon à mon amie Bretonne pour qu'elle vienne chercher Maïa, et prenne soin d'elle le temps qu'elle grandisse et puisse à son tour suivre les enseignements de la Déesse"

Elle n'ajouta pas que l'idée de se séparer d'elle lui était une déchirure au cœur plus profonde que toutes les épreuves qu'elle avait dû subir jusque là.
Regardant le jeune homme, elle lui sourit avec douceur et compassion:

"Vous avez meilleure mine ce matin et vous m'en voyez ravie, dès que votre état le permettra, Sibille et moi vous aiderons à vous rendre au dispensaire, Dame Yvonne elle-même l'a proposé, c'est une chance, Sibille pourra s'y occuper de vous dans de meilleures conditions."

Elle fit quelques pas pour quitter la cabane et jeta un dernier coup d'œil à sa fille qui s'était emparé de son pouce au beau milieu de son sommeil et qui le tétait maintenant bruyamment. Elle eut un petit rire, plaignant mentalement les personnes qui tenteraient de trouver le sommeil avec un tel raffut puis dit à Sibille avant de sortir tout à fait:

"Je ne serai pas longue, elle vient tout juste de manger et je serais de retour avant la prochaine tétée."

Elle les salua et sorti, allongeant le pas pour se rendre à la maison des novices, elle reprenait ses mauvaises habitudes et n'était pas en avance ...

Gnaaz qui essayer de couper les légumes ne si prenait pas très bien.

Et regarda dame sibille qui expliquer sa venue et tous d'un coup elle rêvassé,il la laissa dans ces pensé et continua a essayer d'éplucher les légumes et d'un coup....

Dame Elinor refait apparition et discute avec sibille et il écouta la conversation.

Citation :

"Vous avez
meilleure mine ce matin et vous m'en voyez ravie, dès que votre état le
permettra, Sibille et moi vous aiderons à vous rendre au dispensaire,
Dame Yvonne elle-même l'a proposé, c'est une chance, Sibille pourra s'y
occuper de vous dans de meilleures conditions."

Un nom apparu au milieu de la discutions mais il ne savait pas de qui il s'agissait et il se tourna et dit

Euh dites moi qui est Dame Yvonne?

La soupe cuisait doucement mais après le temps des soins, l’heure était trop avancée pour qu’ils puissent la manger. Sibille avait préféré la garder pour le petit matin, le sommeil ne tarda pas à les rattraper et quand Elinor entra au petit matin, les odeurs se mélangeaient, plantes médicinales et soupe.

"Je vois que l'on ne se refuse rien!" "J'aurais du me douter que tu ne resterais pas sans rien faire, une soupe ... c'est une excellente idée! Je vous ai rapporter du pain frais, du fromage, et un peu de charcuterie..."

Merci Elinor, nous allons avoir un festin de roy ce matin. Tu ne restes pas pour le partager avec nous ?

Quand cette dernière demanda à Sibille de garder la petite Maïa, Sibille répondit avec sourire.

Bien sûr Elinor, il n’y a pas de soucis, je l’ai mis au monde avec toi, je peux bien la garder quelques heures. Pour son lait, je m’arrangerai avec un peu d’eau si, elle ne peut attendre.

Elle s’approcha de la petite qui reconnaissait déjà son petit monde et lui sourit. Calée entre les cousins du lit, elle ne pouvait se blesser.

Elinor fit alors une remarque sur l’état de leur jeune blessé. C’est une très bonne idée, ainsi il ne sera plus obligé d’éplucher les légumes avec moi et il ne s’ennuiera pas à écouter mes longs discours. Elle rendit son petit salut à Elinor et se tourna vers Gnaaz.

C’est vrai que ce matin, vous avez repris des couleurs, alors maintenant nous allons faire honneur à ce festin.

Euh dites moi qui est Dame Yvonne?

Messire, Dame Yvonne est la personne qui m’a sauvé la vie et celle de mon fils, c’est elle qui m’a emmené ici sur l’île et qui veille sur toutes les novices, Dame Yvonne est la grande prêtresse d’Avalon…

Elle regarda Gnaaz et reprit, je confirme, il n’y a pas que les femmes qui sont curieuses… Elle se mit à rire en servant dans un bol, une bonne louche de soupe fumante et odorante. Elle trancha du pain et un peu de charcuterie qu’elle mit à disposition.

Allons à votre bonne santé maintenant…

Elle revint quelques heures plus tard, un sourire énigmatique sur les lèvres et serrant entre ses doigts fins le médaillon offert par Dame Yvonne, transmission, passage, il était temps qu'elle remette à sa fille son propre talisman.

Sibille somnolait devant l'âtre tout en berçant distraitement Maïa qui babillait gentiment. Elle avait les yeux grands ouverts et c'était à se demander laquelle des deux berçait l'autre.

Elinor s'approcha doucement de son amie et s'agenouilla à ses côtés sans bruits, regardant les flammes qui dansaient dans la cheminée. Puis elle posa sa main sur la cuisse de Sibille et lui murmura:

"Je suis rentrée pour nourrir Maïa et t'inviter. Yvonne célèbre Ostara dans la clairière, j'ai pensé que tu voudrais y aller, cela fait longtemps que tu le veilles seule."

Elle désigna le jeune home du menton, il s'était à nouveau assoupi, rien de tel que le sommeil pour guérir et reprendre des forces. Elle ajouta:

"Si tu penses qu'il a besoin que quelqu'un le veille, je resterais, sinon, nous pourrions nous y rendre ensembles avec Maïa qu'en dis-tu?"

Elle prit sa fille dans ses bras et s'installa confortablement dans un fauteuil. La fillette poussait à vue d'œil, déjà une année qu'elle avait vu le jour sur l'île sacrée, elles ne l'avaient pas même fêter, qu'elle drôle de mère elle faisait.
Elle sourit à sa fille et embrassa le petit front avec une infinie tendresse ... elles n'avaient pas besoin de démonstrations, elles savaient.
Délaçant son corsage et se détournant à demi, la jeune mère présenta son sein à la petite bouche qui déjà s'ouvrait, tandis que les deux petites mains s'en emparaient avec détermination.
Elinor laissa sa tête reposer sur le dossier du fauteuil et ferma les yeux un instant, profitant de ce moment de réconfort et symbiose parfaite avec sa fille.

Sibille la regardait en souriant, elle semblait réfléchir. Elinor remis de l'ordre dans sa tenue et redressa Maïa contre son épaule en lui tapotant le dos avec douceur puis elle montra son pendentif à Sibille:

"Regardes mon amie, ça y est, enfin! Je vais pouvoir apprendre et suivre les voies de la Déesse, après avoir attendu ce moment plus d'une année! Je désespérais que les portes ne s'ouvrent un jour pour moi tu sais?"

Elle savait, elles en avaient souvent parlé ensemble.

"Viendras-tu célébrer cette fête avec nous, cela me ferait vraiment plaisir tu sais? Et je suis certaine qu'Yvonne serait également ravie."

Elle la regarda tout en se levant pour changer les langes de sa fille, espérant qu'elle accepte.

"Si tu crains pour notre jeune protégé, je resterais, mais vas-y toi au moins..."

Citation :

Messire Gnaaz, réveillez-vous... nous
allons vous conduire maintenant au dispensaire, cela fait 2 jours que
je vous soigne. Là bas on pourra voir si dès demain vous pouvez
repartir chez vous sans problème.

Gnaaz ouvrit les yeux et se leva lentement et s'étira.

Bien le bonjour.....Je vous suis.

Il suivit Sibille dans l'île qu'il ne connaissait guère et regarder tous autour de lui.

La faune et la flore était bien présente ici et cela est beau a voir.