Ostara

Novice Nombre de messages : 226 Date d'inscription : 18/08/2008

Presente elle écouta attentivement le chant en regardant le feu son espris s'envola vers ces souvenirs de petite fille

Debout, pieds toujours nus, dans l'herbe renaissante, Ysa regardait ses soeurs autour du feu et joignit sa voie aux leurs à la reprise du chant ... En temps ordinaire seule dans ses bois elle aurait offert à la Terre une bolée de lait avec du miel mais ici ... elle hésita .... ses manières de "sauvages" comme les nommait sa nourrice ...

La grande clairière........ la fête d'Ostara puis celle de Beltane..... de leur mariage......
Jazon croisa le regard de Gypsie. Ils se retrouvaient "chez eux".
La lune baignait les lieux de sa douce clarté.
Une chouette hulula.
Echo familier dans le coeur de Jazon. "Petite" n'était plus depuis presque une demi année.

Yvonne alluma un feu entonnant un chant.
Les Duchesne étaient restés en retrait par rapport aux novices. Jazon tenait son fils de telle manière qu'il puisse voir le mieux possible ce qui allait se passer. L'enfant balançait en rythme sa tête sur le tempo que donnait Yvonne en chantant.

Gandelin avait toujours la patate. Plein de vie, il était encore tôt, même pour le jeune nourrisson qu'il était. Et puis, il avait fait une bonne sieste tantôt. Et enfin, l'ambiance le portait. Il entendit un chant et commença a balancer tant bien que mal sa tête sur le tempo, malgrès des muscles du cou encore faible pour une grosse tête de bambin.

La lune baignait la paysage dans une lumière presque irréelle. Mais pour Gandelin, c'était réel (on est naïf a cet âge la et on a une imagination fertile) et nul doute que malgrès son jeune âge, il se souviendrais longtemps de son premier séjour a Avallon.

Que des chuchotements en s'installant pour ne pas perturber l'ambiance qu'Yvonne avait déjà su créer, par son chant et sa seule présence.

De sa cape, Gypsie fit un véritable petit nid pour Gandelin. Il n'aurait pas froid entre ses parents recouverts tous deux de celle de Jazon.

Douce voix portée entre les arbres, s'envolant comme les flammèches du feu crépitant. Moment comme on en trouve qu'à Avalon. Moment où l'on a plus envie de repartir. Jeunes filles devenus novices, souriantes, qui entonnaient le chant avec Yvonne.

Gandelin de ses grands yeux d'enfant était comme fasciné par le spectacle l'entourant, encouragé par le regard attendri de ses parents. Derrière son dos ils croisèrent leurs mains, et doigts entrelacés écoutaient paisiblement le chant du barde.

« Ô Dame des Fleurs,

Seigneurs des forêts vernales,

Apportez lumière, vie et croissance à notre rite

Et dans nos vies.

Vous l'avez compris, Avalon entre dans une nouvelle ère: que chacun et chacune apporte sa part à notre rituel, un chant, une prière, un don pour la Déesse !

Novice Nombre de messages : 226 Date d'inscription : 18/08/2008

Phyla s'avança la première personne ne semblait vouloir bouger
Elle s'assis en tailleur pres du feu et ce remémora une chanson que lui avait apprise son amis le Scribe Kopte

Elle ce mit a chanter d'une voix douce...

Citation :: Ecoute notre appel. Oh ! Déesse immortelle
Révèle ta splendeur à nulle autre pareille
Assemblés cette nuit nous te prions sans peurs
Elève nos esprits et réchauffe nos cœurs
Ta gloire court du haut des montagnes mythiques
Aux sombres profondeurs des abysses antiques
Ton rire retentit dans le lit des torrents
Tes bras sont encombrés de succulents présents
Tu fais milles offrandes de ton corps généreux
Sans jamais épuiser tes charmes merveilleux
Berce-nous de ta voix et entend nos suppliques
Pareils à des enfants en ces instants magiques
Nous t’aimons a jamais sans pudeur et sans honte
Levant nos yeux comblés vers la lune qui monte

La Grande Prêtresse prit sur l'autel dressé au milieu de la clairière deux bougies, une noir et une blanche. La noire était déjà allumée, et maintenant, elle alluma la blanche à l'aide de la noire:

Regardez comment la moitié lumineuse de l'année tire son pouvoir de la moitié sombre ! Accueillons la lumière grandissante !

Nombre de messages : 63 Date d'inscription : 04/12/2008

une fée, elle doit être une fée, je ne voie que cela, à l'écouter, on est emporté ailleurs, les arbres semblent lui obéir, ou alors c'est elle qui leur obéit, la communion avec la nature se fait, je me revois des heures durant, quand j'observe les animaux dans la nature, particulièrement, les écureuils dans les arbres.
un légers courant d'air se fait sentir, mais la bougie allumée par la pretresse ne s'eteint pas, bon signe que cela.

L'enfant émerveillé écoute les chants ; les lumières des bougies attirent son attention et le font sourire ; il est paisible lui aussi, calme comme rarement pour le plus grand plaisir de ses parents.

Lumière noire qui se transforme en lumière blanche en ce début de printemps. Le jour va l'emporter sur la nuit pour une bonne partie de l'année, et la chaleur l'accompagnera. Douces nuits à passer sur une plage, propices aux amoureux qui s'endormiront tendrement enlacés pour se réveiller par les cliquetis de l'eau... Souvenirs...

La terre va se réchauffer, la nature se réveiller, mille senteurs, mille fleurs et Gypsie se souvient d'une chanson qu'elle entonne doucement

La fleur,doucement,s'est ouverte au soleil
Comme au ralenti,lui offrant tout son coeur,
Elle sait qu'elle vivra ce que vivent les fleurs
Et lui,tendrement,réchauffe son éveil.

Bientôt elle sera balancée par le vent
Qui caressera ses pétales irisés
Elle ondulera au gré de ses baisers
Sous le soleil jaloux de ce nouvel amant.

Mais le vent restera ce que restent les amants
Et des larmes de pluie inonderont son coeur
Elle baissera la tête,pleurera tristement
Et le soleil,fidèle,séchera sa douleur.

Quand la vie frippera sa jeunesse lointaine
Que le temps fânera les couleurs de ses yeux
Elle rejoindra la terre qui avait été sienne
Veillée par le soleil ,éternel amoureux.

Un sourire à Jazon, et comme Gandelin, Gypsie regarde les flammes et se laisse aller à la rêverie...

Nombre de messages : 173 Date d'inscription : 25/02/2008

Sibille arriva très discrètement du dispensaire, faisant un signe de tête à ceux et celles qu'elle reconnaissait n'osant ouvrir la bouche pour ne pas perturber la cérémonie.

Elle était curieuse d'en savoir plus, elle n'avait jamais vu quelque chose de semblable et restant à proximité ouvrait les yeux et les oreilles.

YvonneTroll éteignit la bougie noire et posa la blanche sur l'autel; elle prit des graines de blé qu'elle donna à tout le monde. Par un signe de la main, elle invita tous à venir mettre une graine dans un sillon qui avait été creusé dans la partie basse de la clairière.

Seigneur Cornu, c’est ta verte flamme qui éveille les graines,

Douce Déesse, c’est en ton ventre qu’elles se développent.

Bénissez ces graines afin qu'elle puissent sortir de la sombre terre et s'éléver vers le soleil, complissant ainsi le cycle de la vie pour nourrir vos enfants !

Gandelin ne comprenait rien a ce qui se passait. Mais il n'en demandait pas tant. Les grands faisaient souvent des choses incompréhensible. Il se laissait juste porter par les chants et les danses des jeunes femmes. Blotti entre sa maman et son papa, il en prenait plein les mirettes, et était comme hypnotisé par la scène qui se passait devant lui. Comme pour signaler a ses parents qu'ils ne dormait pas encore, il lui arrivait de tourner rapidement la tète vers eux, de les regarder avec un sourire malicieux avant de retourner à sa contemplation.

De temps en temps il portait la main a sa bouche puis désignait une personne ou un objet, plus pour lui même que pour ses parents, et presque sans le vouloir vraiment. Lorsque les chants s'arrètaient il partait d'un grand rire sonore, comme pour marquer son enchantement devant tant de beauté. Dès que les chants reprennaient, il s'arrétait et reprenait son observation méticuleuse.

Jazon se laissait imprégner par les chants et les prières. Il se sentait si bien en ce lieu et à cet instant, se ressourçant profondément.

Quand dame Yvonne leur proposa de prendre les graines, il se leva avec Gypsie et tout deux prirent par la main Gandelin. Ils s'approchèrent du sac et Jazon y plongea sa main en ressortant une graine.
"A ton tour Gandelin ! Prends une graine !"

Il souria quand il vit son fils tout content de faire comme les grands. Gypsie fit de même.
Puis ils se dirigèrent vers le sillon qui avait été creusé.

Nombre de messages : 173 Date d'inscription : 25/02/2008

Yvonne se dirigea vers chacun d'entre eux, leur remettant une graine, symbolique de la naissance au creux de la terre mère nourricière de chacun sûrement. Elle avait repéré le fils de Jazon et Gypsie qui ponctuait chaque fin de chant par un rire cristalin si agréable.

Elle se mit à rire et laissa les jeunes parents s'approcher du sillon creusé. Quand ils proposèrent au jeune enfant de semer lui aussi sa graine.

Heureuse de vous voir tous les trois leur dit Sibille discrètement. Et je vois que ce petit coquin a bon tempérament, j'adore l'entrendre rire. Elle leur sourit et à son tour s'approcha du sillon ne sachant pas s'il fallait prononcer quelques mots que ce soit, elle essaya de se souvenir des mots de dame Yvonne.

Que cette terre, ventre de la déesse soit bénie ainsi que la verte flamme qui l'a éveillée pour recevoir cette graine qui nourrira nos enfants.

Alors que les chants s'arrêtèrent, Gandelin fut étonner de voir les gens se lever. Ben c'est déjà fini? Puis il se rendit compte que les gens prenaient un truc dans un sac avant de le mettre dans la terre un peu plus loin.
Il fut surpris de voir son père plonger a son tour la main dans le sac et lui tendre quelques chose qui ressemblait a un petit cailloux. Immédiatement l'enfant eu un réflexe, le porter a sa bouche. Mais les yeux que fit son père le dissuada juste a temps. Ses parent guidèrent alors sa main vers la terre, ou il lâcha la graine.

Ayéééé

Il n'avait rien compris, mais se sentait comme grandi, parce qu'il avait fait comme les grands, et sans qu'il s'en rende compte, parce qu'il avait participé a quelque chose de plus grand que la vie matérielle. Mais il se rendra compte de cela dans bien des années. Il sourit a ses parents tout content.

Après cela, une jeune femme s'approcha d'eux. Elle était jolie, mais Gandelin ne s'arrétait pas (pas encore) a ce genre de détails. Apparement elle causait de lui... en bien? bonne question... en tout cas elle ne plaisait pas a Gandelin.... trop.... enfin il verrais plus tard. Mais il lui ferais pas un sourire tout de suite.

Eternel recommencement la vie, comme quelques mois avant ils mirent quelques graines en terre, aidés cette fois par la petite main de Gandelin. Si fier d'en avoir semée une, saurait-il un jour le symbole de ce geste, et se rappellerait-il qu'un soir de printemps avec ses parents il avait laissé trace dans un sillon à Avalon.

Gypsie posa sa main sur celle de Jazon accroupi près d'elle, lui adressa un sourire, un regard plein d'amour, de reconnaissance, et les yeux de son époux devinrent un miroir.

Puis elle reconnu la voix de Sibille, habituée de l'île. Une de ces personnes que l'on croise de temps en temps, et qu'on a plaisir à revoir.

Contente de te voir aussi Sibille, et oui... Gandelin a bon tempérament.

Et Gypsie répéta après la jeune femme, sous l'oeil attentionné de l'enfant.

Bénissez ces graines afin qu'elle puissent sortir de la sombre terre et s'éléver vers le soleil, complissant ainsi le cycle de la vie pour nourrir vos enfants !

La nuit était déjà bien avancée quand la Grande Prêtresse s'approcha de Jazon.

Cher ami, est-ce que je peux vous demander un service ? Aujourd'hui, il n'y a pas de prêtre ou druide avec nous pour allumer le bucher sous les traits du Cornu. Voulez-vous le faire ? Certes, vous n'êtes pas un initié, mais vous êtes un homme loyal et courageux, mari et père; vous êtes conscient de vos actes, vous assumez vos résponsabilités, laissez le Cornu être parmi nous à travers votre main qui allumera le feu d'Ostara !

Ostara, le renouveau, oui, il l'aurait bien aimé être là à son coté pour l'aider à allumer le feu pour la renaissance de la nature, être son cornu à elle la représentante de la déesse. Certes, il était là, mais pas comme il aurait voulu l'être, comme il lui avait promis son retour la dernière fois qu'il était venu physiquement.
alors, pour signaler sa présence, c'est un léger souffle dans sa douce chevelure, passage furtif, visible que par les gens au cœur pur, comme elle.
Puis, il va se poser comme à son habitude depuis qu'il est passé dans l'autre monde et qu'il viens rendre visite aux vivants, sur une branche d'un arbre proche.

Tiens, il y a de nouvelles têtes ici, c'est bien, Avalon revit, l'équilibre doit être préservé. puis deux plus ancienne, Gypsie, cette amie de taverne rencontré à Montluçon la première fois il lui semble, et son Jazon, fidèle entre les fidèles, veillant sans le savoir à ce qui était cher à Barbu. tiens, un nain entre eux deux, leur appartiendrait il? Que de temps passé depuis.
Et ces jeunes femmes, surement de nouvelles futures prêtresse, tiens, peut être pas elle qui se tiens en retrait, mais admirant l'air songeur le spectacle qui se déroule devant elle.
Retour à Dame Yvonne, femme d'exception comme il les aime dommage, il est parti trop tot.

Pendant qu'elle posa sa question à Jazon, l'image d'un autre homme s'imposa à elle, celui qu'elle avait aimé et qu'elle aimera toujours. Et même s'ils avaient râté leur rendez-vous dans cette vie, elle sentit sa présence, elle pouvait imaginer la chaleur de ses mains, son souffle dans ses cheveux ..... Elle s'arracha à ses rèves et attendit la réponse de Jazon.

Après que les graines aient été plantés, la grande prêtresse s'approcha de Jazon et lui fit une demande.
Cher ami, est-ce que je peux vous demander un service ? Aujourd'hui, il n'y a pas de prêtre ou druide avec nous pour allumer le bucher sous les traits du Cornu. Voulez-vous le faire ? Certes, vous n'êtes pas un initié, mais vous êtes un homme loyal et courageux, mari et père; vous êtes conscient de vos actes, vous assumez vos résponsabilités, laissez le Cornu être parmi nous à travers votre main qui allumera le feu d'Ostara !

Mais ce sera un honneur dame Yvonne que je puisse ainsi contribuer à cette cérémonie.

Il regarda Gypsie tout sourire, lachant la main de Gandelin et s'assurant qu'elle le tenait bien. Ce n'était pas le moment qu'il suive son père alors qu'il allait allumer un feu.

Que dois je faire ? Allumer ce bucher ?

Il regarda vers le tas de bois puis vers Yvonne.

S'il vous plaît ! Prenez la bougie blanche sur l'autel et allumez cette torche. Ensuite, contournez trois fois le bucher et allumez - le par la suite.

Nombre de messages : 12 Date d'inscription : 27/03/2009

comme on le lui avait indiqué nefi trouva la clairière et s'est à pas feutré pour ne pas perturber la cérémonie qu'elle s'approcha émue d'y assister dés son arrivé.
elle resta légèrement en retrait mais suffisamment proche pour ne pas perdre une miette.

Jazon prit la torche que lui tendait la grande prêtresse. Puis il s'approcha de l'autel et prit la bougie blanche avec laquelle il enflamma la torche.
Un halo de lumière se fit aux abords de la torche repoussant la nuit et éclairant les visages alentours.

Comme l'avait précisé dame Yvonne, Jazon, la torche à la main fit le tour du tas de bois par trois fois.
Il n'y avait pas un brin de vent. La nature alentour et les participants semblaient dans l'attente.

Le troisième tour ayant été effectué, Jazon jeta un oeil vers l'assemblée puis il approcha la torche du bucher, y mettant le feu à plusieurs endroits.
Les flammes d'abord timides finirent par embraser le bois et elles partirent à l'assaut du bucher comme attirées par les cieux.

Jazon dut faire plusieurs pas en arrière à cause de la chaleur qui s'en dégageait.
Puis il lança la torche dans les flammes et retourna près de Gypsie et de leurs fils.

et le chant traditionnel d'Ostara se leva vers le ciel qui commença à s'éclaircir vers l'est:

Nous allumons aujourd’hui ce feu

En présence des Dieux

Sans malice, sans jalousie, sans envie

Sans rien craindre sous le Soleil

Hormis les Dieux Très-Hauts.

Nous t’invoquons, ô Lumière de vie.

Sois pour nous une brillante flamme

Sois une étoile scintillant sur nos têtes

Sois un clair sentier sous nos pas.

Embrase-toi en nos cœurs

Flamme d’amour pour le prochain,

Pour nos adversaires, nos amis, nos parents, nos semblables,

Pour tous les hommes sur la vaste terre,

Ô gracieux fils de Cerridwen,

Du plus petit vivant Jusqu’au Nom le plus Haut

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