Boire un petit coup

A nous deux mon amour, et à Pierre aussi qui symbolise notre union...

Il boit une gorgée puis embrasse Oya

Claudi qui venait de lever son verre à la santé et à la félicité des futurs mariés;) vit entrer un nouvel arrivant dans sa taverne.

Elle lui demanda :

-- Que désirez-vous boire, Messire?
Si vous me permettez, je vous recommenderai bien ce vieux bordeaux rouge dont je garde quelques bouteilles en cave.

En l'absence de réponse, Arthur revint s'asseoir, mais apercevant un groupe de convives, s'en alla les saluer,ravi de trouver céans une agréable compagnie.

"Madame, Messire, mes hommages et veuillez me pardonner de ne point vous avoir salué plus tôt, j'étais quelque peu perturbé par une traversée très agitée."

Arthur sourit à la jeune femme d'une beauté époustouflante qui s'adressait à lui, et lui répondit en ces termes:

"Je vous salue,Madame,et vous remercie.
Nous nous vîmes,Madame,c'est exact,dans un songe où le souffle du Dragon conduisait les humains que nous sommes à la folie.
Vous y étiez promise à la plus grande des destinées,vous en souvenez-vous?"

Arthur la regarde, et lui dit d'une voix grave:

"Madame, êtes-vous certaine de vouloir savoir? Soit!
Comme vous le savez sans doute, le souffle du Dragon est annonciateur de grands changements sur cette Terre.
Dans mon songe, vous chevauchiez le Dragon, vous envolant vers un destin tel que je ne sais si je peux dès à présent vous le révéler.
Etes-vous réellement désireuse de connaître votre avenir, votre trace en ce Monde, Madame?

"Fort bien,Madame, je vois que vous êtes aussi sage que belle, et je ne déchirerai point jourd'hui le voile du temps à venir.
Permettez-moi alors de lever mon verre à votre beauté, Madame, en tout bien tout honneur,puisqu'aussi bien votre époux est parmi nous, quoique quelque peu endormi ce me semble."

Arthur lève son verre, et silencieusement boit une ou deux gorgées en regardant Oya.

Barbu le verre a la main, jamais vide, se remplissant largement, discutaille avec Scarlette. Il tend l'oreille sur cet homme qui viens de les rejoindre en la taverne et qui parle a Oya.

Nous ....,Madame,....dans un songe où le........ Dragon conduisait les humains que nous sommes.... folie.........Madame, ....... vous êtes aussi ....... belle, et je .... désirerai ..... jour....... le ..... temps à venir.

Il se retourne vers son épouse et l'homme qui lui conte de droles d'histoire

Dite moi messire, ce dragon n'avait point ma tête par hazard? Je ne crache pas de feu, mais j'ai déja rechauffé de mes mains plusieurs marrauds, je ne porte point d'écailles, mais des poils!

"Bonsoir Messire,enchanté!
Non, je vous rassure, ce Dragon n'a pas apparence humaine, et de plus oeil humain ne peut l'apercevoir en son entier,ne peut même le concevoir en sa totalité.
Mais je crois que ces évocations inquiètent quelque peu votre épouse, alors buvons,Messire, si vous le permettez, buvons au Culte de la Grande Déesse."

Arthur lève son verre à l'attention de son interlocuteur.

Arthur se léve,souriant,afin de saluer les convives qui s'en vont,et s'adresse à Dame Oya:

"Madame, je vous remercie de cet agréable entretien,et demeure à votre disposition pour évoquer songes,Dragons et magies.
J'espère que votré retour va bien se dérouler,Messire votre époux me semble...fatigué.
N'hésitez pas à me faire mander s'il a le moindre souci.
Je vous salue,Madame."

Il s'incline en prononçant ces derniers mots.

Il voit Oya se lever, elle est toujour aussi belle que les premiers jours malgrés sa grossesse et la guerre, elle c'est bien remplumée.

Il boit rapidement son verre, se leve à son tour, lui prend la main , dit au revoir aux dames

J'espère que votré retour va bien se dérouler,Messire votre époux me semble...fatigué.
N'hésitez pas à me faire mander s'il a le moindre souci.

Moi, fatigué, il ne me connais pas cet homme la, et quel soucit veut il? non mais, il a de la chance que j'ai grand respect envers les Amazone ce vil charmeur.........

Bien, allons y mon amour, un peu de repos avant de repartir chez nous demain.
Mes dames bonne soirée, messieurs, à vous aussi également, au plaisir de vous revoir.

Barbu prend au passage, en sortant, une bouteille de vin et deux verres

Arthur regarde le couple ducal s'éloigner,entre tangage et roulis, et sourit.
Sacrifier à Bacchus,n'est-ce point somme toute faire preuve d'un sain paganisme?

De longues semaines plus tard,Arthur penètre dans la taverne.
Nulle trace du moindre passage, nul habitant céans.
Tout est calme,fort calme.
Ayant ainsi vérifié qu'aucun danger ne les menaçait, Arthur, d'une voix tranquille comme à l'accoutumée,invita Dame Oya à le suivre.

"Madame, vous pouvez venir, je vous prie."

Il lui tient la porte, puis dégage une table et deux chaises.
Il lui présente un siège, et l'aide à s'asseoir.

"Dame Oya, je sais que derrière ce comptoir se dissimulent quelques flacons de vin de Champagne.
Celà vous fera-t-il plaisir, ou bien préférez vous une bière?"

Il attend sereinement sa réponse, en ôtant son épée et le pourpoint de cuir qui le protège.

Dissimilée derrière son comptoir, la tavernière surgit telle un diable de sa boîte, ayant entendu parler de vider les bouteilles cachées, elle prit son air menaçant :

-- Bonjour Oya, j'espère que tu vas bien, bonjour Messire, que puis-je vous servir ?

Non mais, s'il s'imaginait qu'elle allait laisser partir ainsi ses meilleures bouteilles.

"Bien Ma Dame, vous le savez, pour moi vos désirs sont des ordres."

Se tournant vers Claudicus, il lui demande:

" En ce cas, chère tavernière, mettez donc sur ce comptoir deux flacons de vin de Champagne, une bouteille de liqueur de pêches et une de framboises, je vous prie."

Il regarde de nouveau Oya.

"Ma Dame, avez-vous déjà bu ce mélange que font les bourguigons, qui mélangent vins blancs et liqueurs de fruits? Pour ma part, je le préfère avec du vin de Champagne, le goût en est plus vif. Me permettez-vous?"

Il ouvre flacons et bouteilles, puis lui demande...

"Avec lequel de ces deux fruits voulez-vous taster de ce breuvage, ma Dame? Pêches, de Touraine ce me semble, ou bien framboises des Marches de l'Est?